L'@ide-Mémoire

ENCYCLOPÉDIE DU CINÉMA FRANÇAIS

Sommaire
L'@ide-Mémoire
Hommages
Actualités
Dictionnaire critique des films
Dictionnaire des comédien(ne)s
L'équipe
Contact
Liens

Publications

Encyclopédie des longs métrages, vol. 7
Encyclopédie des longs métrages, vol. 6
Le Cinéma de Sacha Guitry et ses interprètes, vol. 2
Encyclopédie des longs métrages, vol. 5
Encyclopédie des longs métrages, vol. 4
Encyclopédie des longs métrages, vol. 3
Le Cinéma de Sacha Guitry et ses interprètes, vol. 1
Encyclopédie des longs métrages, vol. 2
Encyclopédie des longs métrages, vol. 1
Encyclopédie des comédiens, vol. 1

 

Encyclopédie des longs métrages français de fiction, vol. 5

 

La présidentielle 2012 a confirmé – qui en douterait ? – la grande utilité de changer les équipes qui perdent, surtout quand elles ont pendant des années, et c’est foutrement long, cinq ans de François Fillon, Frédéric Mitterrand et/ou Nadine Morano, fait perdre les autres en toute impunité.

A contrario, l’évolution depuis deux ans du projet éditorial de L’@ide-Mémoire nous a conforté dans le désir de reconduire absolument à l’identique l’équipe gagnante du précédent opus. On prend les mêmes, on recommence, et on se réjouit, au passage, de l’investissement croissant des uns et des autres, du vétéran Raymond Chirat – le même âge que Liliane Bettencourt mais des facultés intellectuelles bien plus bluffante – au désormais indispensable Alan Deprez. Plus accrocheur que jamais, Jean-Pierre Pecqueriaux poursuit quant à lui d’arrache-pied son exploration méthodique des « queues de générique » et autres crédits voxographiques, avec le zèle, l’opiniâtreté et la persévérance hors du commun qui le caractérisent, depuis qu’il a pris le vaisseau en marche, à la veille de la sortie du volume 2.

On parle de plus en plus de L’Encyclopédie des Longs Métrages, on en parlera assurément plus encore, à la faveur de ce premier tome consacré à la lettre « C » , qui devrait nous mener, lentement mais sûrement jusqu’à l’horizon du printemps 2014.  

C’est qu’avec ses neuf cents et quelques entrées la troisième lettre de l’alphabet – « C » comme Carné, Cavalier, Clair, Clouzot, Cocteau… C comme Carette, Carton, Casarès, Cassel, Clémenti, Coëdel, Constantine, Courcel… « C » comme Cinéma, tout simplement – est une lettre fort copieuse, Christophe Bier et moi avions pu le constater au moment de l’élaboration du Dictionnaire des Films français pornographiques & érotiques 16 et 35 mm, qui devrait représenter au bas mot le sixième de notre collection, de Ça… c’est du sport à Ça va ça vient, de Candy à Cannabis, de Cartacalha à Cartouche, de Casque d’Or à Cavalcade d’amour, de César « sans Rosalie » à César à Rosalie, des Cinq Gentlemen Maudits aux Cinq Sous de Lavarède, de La Course à l’échalote à La Cuisine au beurre.

L’inauguration de ce long chapitre décliné sur plusieurs tomes et courant, alphabétiquement parlant, du C… de Marilyne (Jean Luret, 1979) à Cyrano et d’Artagnan (Abel Gance, 1962), s’est accompagnée d’une remise en plat de la ligne éditoriale de L’@ide-Mémoire, toujours fidèle au sacro-saint principe des génériques exhaustifs vérifiés autant que faire se peut sur copie comme à celui des résumés « long drink », mais qu’il nous a paru important de faire évoluer à la faveur de ce nouveau chapitre. Entre les lignes : moins de publicité gratuite pour les éditeurs pas forcément toujours généreux, mais, dans le même temps, davantage de notules critiques, que nous souhaitons, plus que jamais, en rupture avec le mieux-disant culturel. Plutôt l’insolite et irréprochable Campement 13 (Jacques Constant, 1939), vrai film « coup de cœur » du volume à paraître, que le cuit, recuit et archicuit Carrosse d’or (Jean Renoir, 1952), plutôt le succulentissime Candy (Christian Marquand, 1967), le déroutant – et si beau – Cannabis (Pierre Koralnik, 1969) ou l’inclassable Ça va ça vient (Pierre Barouh, 1970) que le parfaitement insupportable Calmos (Bertrand Blier, 1975) ou la pénible et archidiffusée Carapate (Gérard Oury, 1978). Mais toujours, et plus que jamais, les – justement – indéboulonnables Casque d’Or (Jacques Becker, 1951), Cartouche (Philippe de Broca, 1961), Les Carabiniers (Jean-Luc Godard, 1962), La Cage aux folles (Édouard Molinaro, 1978), voulus comme autant de jalons immédiatement reconnaissables à cette promenade foutraque et méthodique où il sera aussi – et peut-être avant tout – question de cinéastes peu ou prou tombés dans l’oubli : René Pujol (Ça… c’est du sport, 1938), Yvan Noé (La Cavalcade des heures, 1943), Georges Péclet (Casabianca, 1950) et donc, encore une fois, Jacques Constant (Campement 13, 1939).

Le cinquième volume de L’Encyclopédie des Longs Métrages français & francophones 1929-1979 est paru en juin 2012, toujours accessible via le site de L’@ide-Mémoire, sur priceminister, et le cas échéant, par l’intermédiaire de quelques libraires de bonne volonté (entre les lignes : étrangers au diktat du « 40 % de remise ou rien » et respectueux des éditeurs indépendants). Le bon de commande est accessible en ligne ici, l’index alphabétique des films présentés se trouve .