L'@ide-Mémoire

ENCYCLOPÉDIE DU CINÉMA FRANÇAIS

 

 

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Dictionnaire critique
 

 

SI PARIS NOUS ÉTAIT CONTÉ… !

ANNÉE PR : 1955. PAYS ORIG : France. PR DÉL : Clément Duhour (CLM). PR ASS : Alain Poiré (Gaumont) & Henry Deutschmeister (Franco London Films). RÉ : Sacha Guitry. RÉ ADJ : Eugène Lourié. SC, AD & DIAL : Sacha Guitry, en partie d’après sa revue Histoires de France (Théâtre Pigalle, 7 octobre 1929). IM : Philippe Agostini (Technicolor). CAD : Jean-Marie Maillols & Raymond Letouzey. ASS OP : Roland Paillas, André Genghlésys & Georges Barsky. PH PL : Jean Klissac. SON : Joseph de Bretagne & Émile Lagarde (Western Electric). REC : Max Olivier. PERCH : Gaston Demède. MUS : Jean Françaix. DIR MUS : Marc Lanjean. ÉD MUS : Éditions Tour Eiffel & Transatlantiques. CHAN : les chansons du film sont interprétées par Gérard Philipe (la Ballade du Trouvère), Albert Duvaleix (Parlez-nous de lui, Grand-Mère), Giselle Pascal (Dites-lui qu’on l’a remarqué, distingué…) & Léna Pastor (Paris est en fête…). CHORÉ : Stanley Barry. MONT : Paulette Robert, assistée de Nadine Marquand [= Nadine Trintignant]. DÉC : René Renoux & Henri Schmitt, assistés de Pierre Tyberghien. CRÉA COST : Monique Dunan. CHEF COST : Jacques Cottin. ROBES : Maggy Rouff. CHEF MAQ : Monique Archambault. PERR : Alex Archambault. MAQ : Pierre Berroyer. PERR : Carita. 1er ASS RÉ : Jean Vivet, assisté de Marcel Rey. 2ème ASS RÉ : Daniel Aubry. SCR : Francine Corteggiani. RÉPET : Flore Florenne. RÉG GÉN : André Chabrol. RÉG GÉN EN 2nd : Roger Rosen. RÉG ADJ : Charles Lahet. RÉG ENS : Roger Bar. CDP : François Granier & (non créditée) Danièle Granier. FOURNISSEURS : Chaussons de danse de la maison Repetto. Maquillage de la maison Brandel-Hambourg. Fourrures des Établissements Chapal. Artifices des Établissements Ruggieri. Matériel électrique des Sociétés : LMC, Lumex et Mole Richardson. Clavecin : Pleyel. DIR PR : Gilbert Bokanowski. ADM PR : Pierre Aubart, assisté de Claude Viriot & Lucien Susbielle. SECR PR : Arlette Lebel & Yolande Darmaga. PR : CLM, Franco London Films & SNEG Gaumont. DIST : Société Nouvelle des Établissements Gaumont. TIR : Laboratoires GTC (Joinville-le-Pont). AUDI : SMIO. DÉB : 18/08/1955. FIN : 10/11/1955. GALA : 26/01/1956 (Opéra de Paris). PP : 10/02/1956 (Gaumont-Palace, Paris & Berlitz). DUR : 135 mn. VISA : 17.174. TITRES INITIAUX : Si Paris m’était conté… / Paris, mon bien aimé.
AVEC : Françoise Arnoul (la duchesse de Bassano), Jeanne Boitel (Mme Geoffrin & Sarah Bernhardt), Gilbert Boka (Louis XVI & Hugues Aubriot), Julien Carette (le 2nd cocher), Danielle Darrieux (Agnès Sorel), Sophie Desmarets (Rose Bertin), Clément Duhour (Aristide Bruant), Sacha Guitry (Louis XI & l’auteur), Odette Joyeux (la passementière), Robert Lamoureux (Latude), Pierre Larquey (Pierre Broussel), Jean Marais (François Ier), Jean Martinelli (Henri IV & Firmin Lefebvre), Lana Marconi (Marie-Antoinette), Michèle Morgan (Gabrielle d’Estrées), Jean Parédès (un médecin de Charles VII), Giselle Pascal (la comtesse de Montebello), Gérard Philipe (le trouvère " de père en fils "), Simone Renant (la marquise de La Tour-Maubourg), Renée Saint-Cyr (l’Impératrice Eugénie), Jean Tissier (le gardien du musée Carnavalet), Andrex (Paulus), Antoine Balpêtré (Paul Verlaine), René Blancard (M. Aubineau), Pauline Carton (la bouquiniste), Aimé Clariond (Beaumarchais), Paul Colline (Charles VII), Suzanne Dantès (Mme d’Épinay), Jean Debucourt (Philippe de Commynes), Jean-Jacques Delbo (M. de La Personne), Bernard Dhéran (Voltaire jeune), Denis d’Inès (Fontenelle), Henri Doublier (un dominicain), Émile Drain (Victor Hugo), Pierre Dudan (le 1er manifestant), Jacques Dumesnil (Richelieu), Catherine Érard (la journaliste), Maurice Escande (le baron de Grimm), Jacques de Féraudy (Voltaire âgé), Michel François (le 2ème visiteur), Louis de Funès (Antoine Allègre), Jeanne Fusier-Gir (l’aubergiste), Gilbert Gil (Molière), François Guérin (le 1er visiteur), Marguerite Jamois (Charlotte de Savoie), Roland Lesaffre (le 1er royaliste), Robert Manuel (Gustave Flaubert), Jacques Morel (le gouverneur Jourdan), Lucien Nat (Montesquieu), Claude Nollier (Anne d’Autriche), Pierre Palau (le 1er moine), Jean Paqui (le comte d’Orgeix), Simone Paris (la dame au Louvre), Marguerite Pierry (Caroline Delanoy, la centenaire), Odile Rodin (la princesse d’Essling), Claude Sylvain (Catherine de Médicis jeune), Pierre Vaneck (François Villon), Jean Weber (Henri III), Paul Fort, prince des Poètes (Paul Fort), Maurice Utrillo (Maurice Utrillo), Siren Adjemova (la baronne de Pierres), Jean-Marc Anthony (un lieutenant de police), Fernand Bellan (Tristan l’Hermite & Fouquier-Tinville), Henri Belly (le valet de pied de Mme de Sévigné), Roland Bourdin (un visiteur), Henri Bosc (le baron de Vendeuvres), Alain Bouvette (M. Duval), Wladimir Brasco (Nijinsky), Laurent Capelli (un visiteur), Brigitte de Carreras (la ravissante femme), André Chanu (Sully), René Charles (le gouverneur Pierre Baisle), Pierre Darcey (Jules César), Micheline Dax (Yvette Guilbert), Paul Demange (M. Thiers), Jacques Derives (un officier municipal), Germaine Dermoz (Catherine de Médicis âgée), Jean Dunot (le 2nd moine), René Dupuy (M. Durand), Albert Duvaleix (Béranger), Jim Gérard (le 1er cocher), Lucienne Granier (la provinciale élégante), Gisèle Grandpré (la marquise de Sévigné), Janine Grenet (Marguerite de Valois), Françoise Jacquier (une amoureuse), Pierre Jadoux [= Henri Jadoux] (Jacques Callot), Ariane Lancell (Diane de Poitiers), René Lefèvre-Bel (D’Alembert), Maria Lopez (la marquise de Las Marismas), Marcel Lupovici (Marcel Paul), Pierre Massimi (le photographe), Albert de Médina (Paul Tabout), Annie Monnier, Hubert Noël, Nadine Olivier (la duchesse d’Étampes), Xénia Palley (Karsavina), Léna Pastor (Marthe Rioton, la chanteuse), Josette Privat (la servante de la taverne), Jacques Ralph (un gardien de prison), Jean-François Rémi (Mazarin), Philippe Richard (Louis-Philippe Ier), André Roanne (Diderot), Catherine Romane (l’amie de la jolie femme), Madeleine Rousset (la jolie femme), Roger Royer (un officier de police), Serge Sauvion (un officier de police), Georges Spanelly (le baron de Bourgoin), Alice Tissot (Mme Denis), Irène Tunc (la comtesse de Malaret), Pierre-Jean Vaillard (Coitier), Jacques Varennes (Edmond Schérer), Jeanne Véniat (Mme Lefebvre, la mère de Firmin), Pierre Would, Amédée (un pêcheur), Louis Arbessier (Louis XIII), Alex Archambault (Léonard), Bob d’Arcy (un gardien), Florence Arnaud (la comtesse de Marnésia), Aubert (le critique inconnu), Antoine Baud (un royaliste), Louis Arbessier (Louis XIII), Edmond Beauchamp (un révolutionnaire), Philippe Béharn (un gardien-chef), René Bernard (Ravaillac), M. Berryer (un gardien-chef), Jacques Bertrand (Mirabeau), Georges Bever (Gustave-Henri et le 2ème médecin), Gérard Boka [= Gérard Bokanowski] (Henri III enfant), Jean-Marie Bon (2ème drille), Caillabet (un royaliste), Michèle Cancre (la comtesse d’Orgeix), Jacqueline Carlier (la femme couchée), Denise Carvenne (Mme Élisabeth), Louise Chevalier (une visiteuse au musée Carnavalet), Charley (un drille), Sylviane Contis (Jeanne d’Arc), Jean-Paul Coquelin (Maurice de Féraudy/Mascarille), Henri Coutet (un promeneur), Georges Cusin (un pêcheur), Max Dalban (Jules Villé), Madeleine Damien (Mme Bertrand), Darbe (un juré), Guy Denancy (un royaliste), Jean Droze (Hubert), Jean-Pierre Duclos (Gustave, le monsieur au Louvre), Jean-Marie Fertey (Jasmin, le valet de Voltaire), Marie Francey (la 2ème religieuse & la 1ère bourgeoise), Gaulin (le gouverneur Berryer), Émile Genevois (un pêcheur), René Génin (le patron menuisier), Paul Guers (le comte de Villars, rôle coupé au montage), Yvonne Hébert (une visiteuse au musée Carnavalet), ,Robert Hennery (l’apothicaire), Guy Henry (Sanson), Bob Ingarao (1er drille), Raymond Isella (Napoléon III), Charles Lahet (Louis Pasteur), Lopez (Bonaparte), Pierre Lord (le chirurgien), Jacques Maffioly (un juré), Fabiène Mai (la 1ère religieuse), Guy Mairesse (un prêtre), Jacques Mancier (M. de Villette), Guy Marly (un révolutionnaire), Félix Marten (le marquis de Mirebeau), Michel Maurette (un promeneur), Mauroy (Valère), Albert Michel (un consommateur à la taverne), Gilbert Moryn (Danton), Maria Nelson (Charlotte Corday), André Numès Fils (le Français moyen), Pallazolo (Toulouse-Lautrec), Marcel Pérès (Herman), Claudie Petit (une dame de Cour), Joël Plouvin (un visiteur), Stéphane Prince (le client de la bouquiniste), Guy Provost (l’ouvrier ébéniste), Guy Rapp (Marat), Marcel Rey (Victor), Bernard Roland (un amoureux), Marcel Rouzé (le laquais de Beaumarchais), Jacques Sancerre (Camille Desmoulins), Alain Saury (Arsène), B. de Trévis (le monsieur élégant), Vernay (Henri II), Louis Viret (un gardien de prison), Claude Viriot (Victor Hugo " Bis "), Dominique Viriot (Louis XIV enfant), Léon Walther (le royaliste interpellant Beaumarchais), Catherine Brieux, Chantal Després, Jean Filliez, René Hell, Josette Pierson, Jean-Marie Robain, Louis Saintève, René Tabès, Georges Tat.

Codicille au diptyque " Versailles-Napoléon ", Si Paris nous était conté… est aussi, assurément, le plus sympathique des trois volets composant la série " Histoires de France ". D’abord, parce qu’ayant – enfin – renoncé à se faire le chantre officiel d’une IVe République mi-languissante, mi-douteuse, son auteur-metteur en scène s’est débarrassé en même temps de la tendance au pompiérisme qui desservait en partie les opus précédents : formellement, Si Paris… est proche de Remontons les Champs-Élysées…, Danielle Darrieux et la Couleur en plus. En premier lieu, parce que le choix de " la plus belle avenue du monde " comme celui, à 17 ans d’intervalle, de " la plus belle ville du monde " ne constitue au fond qu’un (double) prétexte à convoquer dans le(s) même(s) long(s)-métrage(s) des figures historiques disparates – et qui n’auraient jamais du s’y " rencontrer " : Louis XV et Offenbach, Wagner et Rousseau dans le premier, Henri IV, Richelieu, Voltaire et une infinitude d’autres dans le second. Mais le véritable tour de force que constituent le scénario et la réalisation de Si Paris… est ailleurs. À travers les figures les plus attachantes de son film – essentiellement les poètes, les écrivains, les philosophes et autres empêcheurs de penser en rond, c’est l’esprit de Paris que Guitry s’attache avant tout à restituer. Certes, comme dans toutes les fresques hystérico-historiques qui ont précédé, le tracklisting-personnages comporte son lot traditionnel de rois et de reines, de ministres et de favorites. Mais pour la première fois, l’intérêt du démiurge Guitry se porte ailleurs : les figures emblématiques sinon essentielles de son Paris à lui-moâ, ce sont Beaumarchais et Béranger, Verlaine et Villon, Molière et Montesquieu – les trois personnages les plus privilégiés en terme de " temps de présence à l’écran " étant par ailleurs Voltaire, Latude et le " Trouvère de père en fils ", autrement dit trois contestataires-nés. En bref, tout se passe comme si, à l’inverse d’ex-jeunes lions de cinéma devenus avec l’âge et les honneurs d’authentiques vieux cons, Guitry avait décidé à 70 ans passés d’abattre la carte de la subversion chic – osant du même coup tout ce qu’il n’avait jamais osé jusqu’alors : un recyclage à peine déguisé de saynètes écrites pour la scène 25 ans auparavant (1), une confrontation d’Henri IV et de son " sosie officiel " à quelques heures de l’attentat de la rue de la Ferronnerie, un défilé ininterrompu de cercueils se croisant aux portes du Panthéon, deux ou trois séquences " chiffons " (Rose Bertin ; l’impératrice Eugénie et ses dames d’honneur…) à faire pâlir d’envie les folles les plus furieuses du Marais et de la place des Vosges… pour de rien dire de jeux de mots laids qui seraient franchement déplacés s’ils n’étaient si savoureux. Qui d’autre, avec le recul, que Guitry pour pouvoir se permettre, de faire dire à Marat " Qu’elle entre ! " à propos de Charlotte Corday, avant de ponctuer l’assassinat du tribun d’un lapidaire " Et elle entra. Profondément ". Facilité que tout cela ? Why not ? Illustration, sous couvert de pure gratuité, du goût notoire de Guitry pour l’humour noir et les cadavres exquis ? La chose est nettement plus probable : le film lui-même n’est-il pas, après tout, construit à la manière d’un gigantesque cadavre exquis au sens surréaliste du terme, et dont les scènes les plus réussies, comme dans Les Perles de la Couronne et Remontons les Champs-Élysées, sont presque toujours les plus morbides ? (2).

Qu’importe dès lors que Guitry se soucie de la Ville-lumière en elle-même – et par la même occasion de ses monuments – comme d’une guigne : son postulat aurait-il été radicalement différent que les contraintes budgétaires liées à la production l’auraient de toutes les manières conduit à privilégier le studio aux extérieurs. Qu’importe le fait qu’au nom des sacro-saints génériques-fleuves, la tirade interminable de la duchesse de Bassano ait été confiéE à une Françoise Arnoul ânonnant péniblement des répliques auxquelles elle semble, par endroits, ne rien comprendre (3), et le rôle du chanteur des rues à un Gérard Philipe qui n’a jamais été aussi mauvais qu’ici – hormis peut-être dans la séquence " éthylisme " des Orgueilleux et l’intégralité de l’atroce Monsieur Ripois (4). À l’exception des deux artistes précédemment cités et de Paul Fort déclamant (fort mal) son Si tous les gars du monde…, les autres sont parfaits, à commencer par les femmes, au choix spirituelles et cocasses (Carton, Dantès, Fusier-Gir, Pierry), au mieux spirituelles et jolies (Darrieux, Morgan, Desmarets, Joyeux, Renant, Giselle Pascal). Si les hommes ne sont pas en reste, Dhéran, Larquey, Martinelli, Dumesnil et Jean Weber (exceptionnellement juste) en tête, les deux véritables " triomphateurs " du film restent bien, in fine, Jacques de Féraudy/ Voltaire et Lana Marconi/Marie-Antoinette, reprenant l’un et l’autre des personnages qu’ils avaient déjà interprétés dans Versailles… en moins bien : le premier n’a jamais eu l’occasion, au cinéma, de démontrer en si peu de temps l’étendue de son talent, la seconde s’y révèle (pour son ultime apparition à l’écran) étonnamment juste et émouvante. Performance d’actrice résumant à elle seule la démarche et l’esprit du film dans son ensemble. Après Versailles… et Napoléon, Guitry n’avait que deux choix possibles : faire dans la surenchère (plus cher, plus kitsch et plus somptueux) ou surprendre. Il a opté pour le second, le public n’a pas vraiment suivi (tant pis pour lui !) et c’est très bien ainsi (tant mieux pour les vrais guitryphiles) : artistiquement et cinématographiquement, la réussite est totale. Truffaut, qui adorait le film, avait raison. Pour une fois…

(1) Huit séquences au moins ont été directement empruntées à la revue Histoires de France, créée au Théâtre Pigalle en 1929 par Sacha Guitry et Yvonne Printemps : 1) Charles VII et Agnès Sorel ; 2) Louis XI ; 3) François Ier ; 4) Henri IV et Gabrielle d’Estrées ; 5) Richelieu et Mazarin ; 6) le patron menuisier commentant l’ascension de Bonaparte ; 7) Eugénie de Montijo et ses dames d’honneur ; 8) M. Thiers.

(2) Outre l’interminable agonie de Voltaire (et la mascarade inventée par son entourage pour faire sortir son corps de Paris) et la scène de mort de Marat, on retiendra dans le même registre la séquence enchaînant les assassinats de l’amiral de Coligny, du duc de Guise et d’Henri III, voire l’épisode la mère (un rien castratrice) du " sosie professionnel " d’Henri IV, accueillant son fils à bras ouverts après l’attentat de Ravaillac (Mon fils ! Mon aimé ! Mon Firmin ! Maintenant qu’il est mort, c’en est fini de ce cauchemar ! … Viens vite te raser !).

(3) Françoise Arnoul reviendra avec humour et lucidité sur le tournage rocambolesque de cette séquence aux dialogues impossibles au cours d’une interview parue dans l’ouvrage coordonné par Noëlle Giret et Noël Herpe Sacha Guitry, une vie d’artiste (Gallimard / Bibliothèque Nationale de France / La Cinémathèque française, octobre 2007).

(4) Il n’est, je crois, qu’Alain Delon – paix aux cendres du grand acteur qu’il fut jadis – pour encore oser affirmer aujourd’hui, ce sans rire, que René Clément restera comme un cinéaste majeur/immense directeur d’acteurs.

LIENS VIDÉO :

La sublime (et faussement désinvolte) Danielle Darrieux réclamant châteaux, bijoux et rentes, au nom du mauvais exemple, parce qu’elle le vaut bien et qu’elle le sait pertinemment :

www.youtube.com/watch?v=gyY2xaMhszg

La preuve en images que Michèle Morgan, elle aussi, mérite un Te deum (à défaut de bijoux et de châteaux) :

www.youtube.com/watch?v=fW9LPHrfxdk

Patience et longueur de temps…

www.youtube.com/watch?v=VB6SwH6EjMA

© Armel de Lorme